La force du nombre
Chacune des personne qui choisit de résister à la surveillance de masse avec
le chiffrement permet aux autres de résister plus facilement. Démocratiser
l'utilisation d'un chiffrement fort a des effets puissants et
multiples : cela signifie que ceux qui ont le plus besoin de
confidentialité, lanceurs d'alerte et activistes potentiels par exemple, ont
de meilleures chances d'apprendre l'existence du chiffrement. L'utilisation
du chiffrement par plus de gens et l'extension de son domaine d'application
rendent plus difficile pour les systèmes de surveillance d'identifier ceux
qui ne peuvent pas se permettre d'être découverts, et montre votre
solidarité avec eux.
Des gens que vous respectez utilisent peut-être déjà le chiffrement
De nombreux journalistes, lanceurs d'alerte, activistes et chercheurs
utilisent GNuPG ; vos amis, sans le savoir, peuvent donc avoir entendu
parler de quelques personnes qui l'utilisent déjà. Une recherche avec
« BEGIN PUBLIC KEY BLOCK », + un autre mot-clé, peut vous aider à
faire une liste de personnes et d'organisations que votre communauté est
susceptible de reconnaître.
Respectez la vie privée de vos amis
Il n'y a aucun moyen objectif d'évaluer le caractère privé d'une
correspondance. Par conséquent, il vaut mieux ne pas partir du principe que
le courriel destiné à votre ami, inoffensif à votre avis, le sera aussi pour
lui (ou d'ailleurs pour un service de surveillance !) Montrez du
respect à vos amis en chiffrant votre correspondance avec eux.
Les techniques de protection de la vie privée sont normales dans le monde
physique
Dans l'espace physique, nous trouvons normal de protéger notre vie privée au
moyen de volets, d'enveloppes et de portes fermées. Pourquoi l'espace
numérique serait-il différent ?
Nous ne devrions pas avoir à confier nos données personnelles à nos
fournisseurs de messagerie
Certains fournisseurs de messagerie sont tout à fait dignes de confiance,
mais nombreux sont ceux qui ont avantage à ne pas protéger nos données
personnelles et notre sécurité. Pour devenir des cybercitoyens en pleine
possession de leurs moyens, nous devons prendre en mains notre propre
sécurité.